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XIV

LE JAPON ET LA S. D. N.


Comment l’élite japonaise, si fortement éprise de nouveautés politiques et d’expériences harne se serait-elle pas intéressée à la S. D. N. ? Dès l’origine, l’institution de Genève a provoqué de l’enthousiasme chez certains, une simple curiosité chez d’autres, ou de l’hostilité dans les milieux ultra-nationalistes. Ces campagnes ont fini par attirer l’attention du grand public, plus lent à s’orienter vers les organismes internationaux. La S. D. N. a tout de suite été un sujet de discussions fort animées entre les théoriciens aux prises. Les hommes politiques ont été obligés de prendre rapidement parti, et ils se sont ralliés à la Ligue. Voilà un premier résultat.

Parmi les dirigeants de l’Empire, comme dans les cercles universitaires, au Parlement et dans la jeunesse, on n’a cessé de supputer les possibilités d’action et l’efficacité des services de la