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du Japon ? La Revue Économique d’Extrême-Orient nous en donne le détail (numéro du 20 février 1926) :

« D’abord, 6 253 tonnes de goudron minéral valant 6 878 049 francs ; ce chapitre a presque décuplé en valeur en un an, mais est-il utile de dire qu’il n’y a là rien d’inquiétant pour l’industrie française qui n’exporte pas de goudron minéral ?

« Les porcelaines japonaises ont aussi beaucoup augmenté, passant de 460 655 francs à 3 088 160 francs (330 tonnes), mais ce sont des articles que la France ne peut fournir ; d’ailleurs, l’Indochine en a acheté pour des sommes encore plus considérables à la Chine.

« Les tissus de coton japonais sont passés de 662 à 1 054 quintaux et de 1 359 358 à 2 750 161 francs ; il n’y a rien là que de très normal. Ces tissus sont des tissus écrus très bon marché que la France ne peut fournir aux Annamites.

« Les fils de coton ont représenté 956 782 francs ; la gobeleterie de verre et de cristal 1 186 048 francs (301 tonnes), la houille crue qu’on mélange à Hongay avec l’anthracite pour faire des briquettes reste stationnaire aux environs de 13 564 tonnes valant 2 034 652 francs.

« En 1925, le commerce japonais avec l’Indochine n’a pas été plus envahissant. Pendant les huit premiers mois de 1925, l’Indochine a importé du Japon 4 008 tonnes de ciment, 10 640 tonnes de houille, 2 427 de goudron, 831 de porcelaine et 69 de faïence. Il y a même une baisse très inquiétante sur la houille.