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Motono, longtemps ministre à Paris, aujourd’hui ambassadeur à Pétrograd ; M. le professeur Tomii, aujourd’hui membre de la Chambre des pairs et professeur à l’Université impériale de Tokio ; M. K. Ume, qui fut également professeur à l’Université de Tokio et qui, sous la direction de l’illustre prince Ito, rédigea les nouveaux codes de Corée ; — MM. Motono, Tomii et K. Ume étaient tous trois élèves et docteurs de la Faculté de Droit de Lyon.

N’est-ce pas Lyon, d’autre part, n’est-ce pas la Chambre de Commerce de cette ville qui, par deux fois, en 1843 et en 1895, organisait ces missions d’exploration si opportunes et si décisives vers les marchés d’Extrême-Orient ? ».

Depuis lors, cet exemple a été suivi, et nous avons assisté à toute une série de tentatives pour développer les échanges entre la France et le Japon. C’est dans ce dessein qu’en 1925 principalement une mission, sous la direction de MM. Ader et Jordan, comprenant une quinzaine de techniciens, s’est rendue à Tokio et dans les centres principaux afin de renseigner directement les Japonais sur les produits de l’industrie française et pour se documenter elle-même sur les besoins et les habitudes des consommateurs nippons, et cela dans l’espoir de mieux guider, par la suite, les fabricants et les exportateurs de notre pays.

L’année précédente, M. Martial Merlin avait rendu une visite aux dirigeants de Tokio, et le gouverneur général de l’Indochine avait étudié les moyens de faire collaborer plus activement les pays de l’Union Indochinoise et le Japon. Ce