Page:Tessan - Le Japon mort et vif, 1928.pdf/189

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

gré l’accord de principe de janvier 1925, ce régime avait persisté et provoqué de multiples incidents.

Depuis le mois de juillet 1927, il semble que cette irritante question ait progressé à la satisfaction du Japon et que les négociations qui ont eu lieu à ce propos, aient été le prélude de plus importants pourparlers, en vue d’un traité de commerce.

Voilà où l’on en est au point de vue économique. Quant à sa diplomatie générale, le ministère Tanaka s’en tient à une règle prudente. Il se contente de négocier des compromis de circonstance, chaque fois qu’un cas difficile se présente. Dans les affaires chinoises, où est mêlée la Russie, il a adopté cette méthode. Il ne faut pas éveiller les susceptibilités des puissances étrangères ou chinoises et, pourtant, il convient de veiller aux intérêts japonais en Mandchourie et en Mongolie où, reprenant toujours la tradition tsariste, les Soviets s’évertuent à élargir leur influence. Aussi bien, le mot d’ordre de la politique nipponne demeure, vis-à-vis de la Russie : pas de conflits, mais une vigilance constante !