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C’est encore la tête de ligne qui dessert Hong-Kong et Canton avec escale à Chefoo et Tsingtao.

Le port de Dairen a naturellement été agrandi et bien outillé. Il est actuellement le second de la Chine, venant après Changhaï. L’exploitation des mines de Fushun, Yentai, Chatzuyao et de celles de Shihpeihing et de Toachiatun a été poussée activement. De même, les mines de fer d’Anzan et les aciéries du même nom ont reçu, depuis 1916, une forte impulsion. À Moukden, les Japonais ont transformé la ville, fondé des usines d’électricité et de gaz, modernisé les moyens de transports, créé une cité où l’on trouve toutes les commodités occidentales.

Dans la zone du chemin de fer mandchourien, ne vivaient, naguère, que quelques milliers de Chinois. Ceux-ci approchent aujourd’hui du million. Ils sont de plus en plus attirés par les avantages que procure l’entreprise japonaise. En 1924, s’est formée une association pour le développement du coton en Mandchourie. Des usines cotonnières ont été construites à Moukden, à Liao-Yang, ainsi que plusieurs filatures de soie. D’autres industries connaîtront certainement avant peu, la prospérité : industries de la laine, pelleteries, cuirs, fabriques de colle. Les produits forestiers seront également traités : scieries mécaniques, bois de construction, fabriques de pâte à papier et d’allumettes, sont assurés de beaux développements. Enfin, dans les industries minières, les prospections promettent des bénéfices non noins importants. Les Japonais, après avoir