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les étoiles la naissance du Christ et lui apportèrent des présents ? — En tous cas, répond Tertullien, la venue du Christ a marqué le terme de cette science, et maints passages scripturaires [v. g. Actes, VIII, 9-24 ; XIII, 6-11] prouvent l’hostilité de Dieu à l’égard d’une profession désormais incompatible avec la profession de chrétien. Dans le De Anima, LVII [Reifferscheid, p. 391], il s’emporte en violentes invectives contre la magie qui, frauduleusement, prétend évoquer les âmes du fond des enfers. Notons aussi qu’au chap. XVIII du Ier livre de l’Adv. Marcionem [Kroymann, p. 31], il rappelle ironiquement les accointances des Marcionites avec la « mathématique ». On trouvera l’indication d’un grand nombre de textes chrétiens contre les mêmes pratiques dans le Dictionary of Christian Antiquities, Londres, 1893, articles Magic et Astrology ; voir aussi Rev. d’Hist. et de Litt. relig., 1903, p. 431 et suiv., et 1906, p. 40.

XLIV, 4. De l’aveu des éditeurs, ce passage est corrompu. J’ai cherché à donner à la phrase son sens le plus naturel en insérant quam avant culpam et en supposant que culpam eorum est tombé après culpam et suorum, par suite de la quasi identité des deux κῶλα. Agnoscent suam potius culpam et suorum, qui Rauschen.