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naires de la cérémonie où l’on « signait au front le Soldat ». Il semble cependant que le signe ou sceau qu’on apposait n’était pas, comme dans la liturgie chrétienne, une onction, mais une marque gravée au fer ardent, semblable à celle qu’on appliquait dans l’armée aux recrues avant de les admettre au serment. L’empreinte indélébile perpétuait le souvenir de l’engagement solennel par lequel le profès s’était obligé à servir dans cette espèce d’ordre de chevalerie qu’était le mithriacisme. » — P. 133 : « On plaçait devant le myste un pain et une coupe remplie d’eau, sur laquelle le prêtre prononçait les formules sacrées. » Pour les rapports entre le mithriacisme et le christianisme, voir Harnack, Die Mission und Ausbreitung, etc., 2e  éd. (1906), t. II, p. 272, n. 1.

XL, 8. Jülicher, Theolog. Litteraturzeitung, 1892, p. 405, note qu’il faut une négation dans le κῶλον neque ab idololatria distare haereses. J’ai introduit parum proposé par Van der Vliet, p. 55.

XLI, 2. Tertullien fournit ici « la plus ancienne attestation » de la séparation des catéchumènes et des fidèles proprement dits dans l’Église ; cf. Batiffol, Études d’Histoire et de Théologie positive³, pp. 26-29 ; Koch, Die Büsserentlassung in der abendl. Kirche, Theol. Quartalschrift, t. LXXXII (1900) et t. LXXXV (1903) ; d’Alès, op. cit., pp. 318-321.