Page:Tertullien - De praescriptione haereticorum, trad de Labriolle, 1907.djvu/70

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

corum et Romanorum curantibus K. Kuiper, J. S. Speyer, J. van Wageningen, Groningen, 1903. Cf. l’importante recension de Praechter dans la Berliner philol. Wochenschrift, 1905, pp. 145-156.

XL, 2. Que le démon ait, par malignité, copié la plupart des sacramenta du Christianisme, c’est là une des idées favorites de Tertullien (les principaux textes sont groupés dans d’Alès, La Théologie de Tertullien, pp. 158-159). — Déjà les apologistes grecs avaient mis en lumière ces contrefaçons. Cf saint Justin, Ire Apol., XXII, 5-6 ; LXII, 1-2 ; LXIV, 1-5 ; LXVI, 4, etc. ; Dial. c. Tryph., LXX. La critique moderne a posé très différemment le problème et s’est préoccupée surtout de l’influence que les mystères et les rites païens ont pu exercer sur le Christianisme. Quelques vues d’ensemble sur ce sujet dans Goblet d’Alviella, Rev. d’Hist. des Religions, nov.-déc. 1903, p. 327 et suiv., et Eleusinia, Paris, 1903, p. 120 et suiv. ; dans Duchesne, Hist. anc. de l’Église, Paris, 1906, p. 50 ; dans la Theologische Litteraturzeitung, 1903, p. 430 ; dans la Revue d’Hist. et de Littér. relig., VII (1902), p. 359 et suiv. ; dans Renan, Études d’Histoire religieuse, p. 58 et suiv. Les principaux travaux sur la question sont ceux de Edwin Hatch, The influence of greek ideas and usages upon the Christian Church, Londres, 1890 ; de Anrich, Das antike Mysterienwesen in seinem Einfluss auf das Christentum, Göttingen, 1894 (en