Page:Tertullien - De praescriptione haereticorum, trad de Labriolle, 1907.djvu/69

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Vergilianus, de Proba, au ive siècle [cf. Schanz, Gesch. d. röm. Litteratur, Vierter Theil, p. 197 et suiv.]. Nous avons aussi une Médée qui est vraisemblablement celle à laquelle Tertullien fait allusion. En voici quelques vers :

Esto nunc Sol testis et haec mihi Terra precanti
Et dirae Ultrices et tu, Saturnia Juno !
Ad te confugio, nam te dare jura loquuntur
Conubiis. Si quid pietas antiqua labores
Respicit humanos, nostro succurre labori,
Alma Venus ! etc.

Cf. Teuffel, Gesch. d. röm. Litter., § 26, 2 ; Schanz, Gesch. d. röm. Litter., Dritter Theil, 2e  éd., p. 44 ; Anthol. de Riese, no 15 ; Baehrens, Poetae lat. min., t. IV, p. 219.

Le Tableau de Cébès (Πίναξ Κέβητος) est « la description et l’explication d’un tableau allégorique que deux étrangers admirent dans un temple de Cronos, où il a été consacré autrefois par un Pythagoricien. Ce tableau est une image de la vie humaine, et l’explication qui en est donnée constitue toute une doctrine de salut » (Croiset, Litt. grecque, V, 415-416). L’ouvrage est de tendances pythagoriciennes. Il obtint un vif succès à partir du iie siècle. Édition Praechter (Teubner), 1893 ; et J. van Wageningen, dans la Bibliotheca Batava scriptorum grae-