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p. 330. Quant à Valentin, le témoignage de Tertullien est en contradiction avec celui d’Irénée (Adv. Haer., III, 4, 3) qui le fait venir à Rome sous l’évêque Hygin (vers 136-140) et l’y fait rester jusqu’au temps d’Anicet (vers 155-166). Cf. Hilgenfeld, op. cit., p. 285.

XXX, 2-3. On trouvera dans Esser, Die Bussschriften Tertullians de Paenitentia und de Pudicitia und das Indulgenzedict des Papstes Kallistus, Programm, Bonn, 1906, p. 20 et suiv., une intéressante analyse des indications que peut fournir pour l’histoire de la pénitence l’exemple de Marcion, tel que Tertullien le rapporte ici.

XXXII, 1-2. Dom Leclercq, L’Afrique chrétienne, Paris, 1904, I, 247, observe que ce défi suppose l’existence, dans les Églises chrétiennes primitives, d’archives où était conservée tout au moins la liste des évêques qui les avaient successivement gouvernées. Au surplus, il a tort sans doute d’interpréter census suos par « les registres matricules d’un recensement général embrassant les personnes et les biens ». Il s’agit uniquement ici des fastes épiscopaux.

XXXII, 2. L’ordre Clementem a Petro est différent de celui qu’indique Irénée, Adv. Haer., III, 3, 3 (P. G., VII, 849). Irénée marque ainsi la succession : Pierre et Paul, Lin, Anaclet, Clément. Eusèbe, III, 4, 8-9 [cf. III, 15], fait de Clément le