Page:Tertullien - De praescriptione haereticorum, trad de Labriolle, 1907.djvu/63

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Réforme, les protestants s’en prévalurent également contre elle, et les théologiens catholiques durent chercher à résoudre la difficulté. Cf. Turmel, Histoire de la Théologie positive du Concile de Trente au Concile du Vatican, t. II, Paris, 1906, p. 203 et suiv.

XXIII, 3. T. veut dire : en contestant l’authenticité des Actes, les hérétiques se sont ôté tout droit de tirer parti des renseignements que les Actes nous donnent sur Paul. En bonne justice, ils devraient reconnaître qu’ils ignorent tout de lui, sauf les indications qu’il nous donne sur lui-même dans ses Épîtres.

XXIII, 8 : adversarius ejus. — Adversarius eis Van der Vliet, p. 52, d’après Galates, I, 23.

XXIII, 8 : essent… praedicaret… magnificassent. Cf., pour ce mélange d’imparfait du subj. et de p.-q.-p. du subj., Hoppe, p. 69.

XXV, 1-2. Il est à noter que certains théologiens catholiques ont admis que les apôtres eurent deux enseignements : « l’un destiné au peuple et ne contenant que les notions indispensables, l’autre plus relevé et réservé aux évêques et aux prêtres. » Cf. Turmel, Hist. de la Théologie positive du Concile de Trente au Concile du Vatican, t. II, Paris, 1906, p. 23 et suiv.

XXV, 3. J’ai adopté le texte proposé par Van der Vliet, p. 52. — Tacitum ut alterius doctrinae depu-