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XIV, 3. Bossuet cite avec honneur ce passage dans ses Instructions pastorales sur les promesses de l’Église, 1re  Instr., chap. XLIII [éd. de Bar-le-Duc, 1862, V, 414]. Et il ajoute : « C’est le moyen, dites-vous, d’inspirer aux hommes un excès de crédulité qui leur fait croire tout ce qu’on veut sur la foi de leur curé ou de leur évêque. Vous ne songez pas, mes chers frères, que la foi de ce curé ou de cet évêque est visiblement la foi qu’enseigne en commun toute l’Église : il ne faut rien moins à un catholique. »

XIV, 11. Pour cet emploi syntactique de cum « concessif », cf. HOPPE, p. 80.

XIV, 12 : Antequam defendant, negant, quod confitentur A ; antequam defendant, negant, quod credunt confitentes L S, suivis par les premiers éditeurs et par Preuschen.

XVI, 3 : ut aut stomachi quis. — Ut stomachi quam ineas, Van der Vliet, p. 51, d’après le texte de A (ut stomachi qua ineat).

XXII, 2. Saint Irénée a exposé et discuté les mêmes insinuations gnostiques, Adv. Haer., III, 3, 1 (P. G., VII, 848). Cf. la traduction de Dufourcq, Saint Irénée, Paris, 1905, p. 126.

XXII, 11. Ce trait vise les Ébionites (cf. Épiphane, Haer., XXX, 16) ; les Encratites (Eusèbe, Hist. eccl., IV, 29, 5) ; et Marcion (Adv. Marc., V, 2 ; Kroymann, p. 573), qui tous rejetaient les Actes.