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p. 531 et suiv. ; Zscharnack, Der Dienst der Frau in den ersten Jahrhunderten der christlichen Kirche, Göttingen, 1902, p. 176 et suiv.

VII, 1 et suiv. On sait le peu d’aménité avec lequel Tertullien traite la philosophie profane. Il n’oublie jamais, quand il en a l’occasion, de marquer le point d’attache entre tel système philosophique et telle doctrine hétérodoxe. Voy. Adv. Marcionem, V, 19 (Kroymann, p. 645) ; De Anima, XXIII (Reifferscheid-Wissowa, p. 356), etc. — Pour les injures et les épigrammes qu’il aime à lui prodiguer, cf. les premiers chapitres du De Anima.

VII, 6 : Miserum Aristotelem. C’est le texte de A. — L a inserunt, adopté par Preuschen. S ne donne qu’une abréviation sẽr.

VII, 6. Il ne serait pas difficile de relever chez les écrivains ecclésiastiques bon nombre d’invectives ou d’ironies contre la dialectique, en tant qu’exercice de la raison raisonnante opérant sans aucun contrôle de la foi. Voici quelques textes assez significatifs : saint Jérôme, Adv. Helvidium, I, 2 [P. L., XXIII, 185] : « Non campum rhetorici desideramus eloquii, non Dialecticorum tendiculas, nec Aristotelis spineta conquirimus : ipsa Scripturarum verba ponenda sunt. » — Saint Épiphane, Haer., LXIX [P. G., XLII, 316] appelle les Ariens οἱ νέοι Ἀριστοτελικοί. Et il ajoute : « Ἐκείνου γὰρ ἀπεμάξαντο τὴν ἰοβολίαν καὶ κατέλιπον τοῦ ἁγίου Πνεύματος