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théologiens pour étayer les thèses contre lesquelles les Réformés dirigeaient leurs principales attaques[1]. Aussi, le nombre d’éditions et de traductions spécialement consacrées à ce traité fut-il considérable, au cours du xvie siècle et des siècles suivants. Et, comme on le voit, en consultant ces opuscules[2],

  1. Cf. pour prouver l’antiquité de l’Église (De Praesc., XXXVII, 3 et suiv., cité par Bellarmin : cf. Turmel, Histoire de la théologie positive du concile de Trente au concile du Vatican, Paris, 1906, p. 141) ; sa durée ininterrompue (De Praesc., XXXII, 1 et suiv., cité par Bellarmin : cf. Turmel, op. cit., p. 143) ; son indéfectibilité (De Praesc., XXVIII, 1, cité par Bellarmin : cf. Turmel, p. 66) ; son unité (De Praesc., IV, 5 ; XXX, 2 ; XX, 5 et suiv., cité par Nicole : cf. Turmel, pp. 126, 127, 129) ; l’autorité décisive du magistère vivant (De Praesc., XXXVI et XXI, 3, cité par Bellarmin : cf. Turmel, p. 49 et 118) ; le véritable sens du Super hanc petram (De Praesc., XXII, 4, cité par Pighi : cf. Turmel, p. 159 ; et par Bellarmin : ibid., p. 163) ; la venue de saint Pierre à Rome (De Praesc., XXXVI, 2-3, cité par Sander : cf. Turmel, p. 224) et son épiscopat romain (De Praesc., XXXII, 2, cité par Bellarmin : cf. Turmel, p. 226), etc.
  2. En voici une liste, dont je n’ose espérer qu’elle soit complète. Il est entendu que j’omets les éditions d’ensemble où le De praescriptione a sa place naturelle.

    xvie siècle : 1544, sans date ni nom d’éditeur, avec le Commonitorium de Vincent de Lérins ; 1547, à Paris, réédition du précédent ouvrage ; 1561, par Jean Quintin, à Paris ; 1562, traduction par Audebert Macéré, à Paris ; 1599, à Cologne, d’après Pamelius.