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quand ils veulent garder les prescriptions de la loi. Mais les circonstances exigeaient « qu’il se fît tout à tous, pour les gagner tous, éprouvant pour eux les douleurs de l’enfantement, jusqu’à ce que Jésus-Christ fût formé en eux, » et réchauffant ces nouveaux-nés de la foi comme le fait une nourrice attentive, en les instruisant plutôt par condescendance que par commandement, -car autre chose est user d’indulgence, autre chose ordonner ; — conséquemment, leur accordant la faculté temporaire de se remarier, pour compatir à la faiblesse de la chair, de même que Moïse avait permis la répudiation, à cause de la dureté du cœur.

Ici, par conséquent, nous devons compléter ce sens. S’il est vrai que Jésus-Christ ait supprimé ce qu’avait ordonné Moïse, parce que cette institution « n’existait pas au commencement, » et que ce ne soit pas là une raison pour dire que le Christ est venu au nom d’une autre puissance, pourquoi le Paraclet n’aurait-il pas également supprimé ce que Paul a permis, puisque le second mariage n’exista point au commencement, et que le Paraclet ne peut exciter les soupçons ni passer pour un Esprit étranger, la doctrine nouvelle qu’il apporte étant digne de Dieu et de Jésus-Christ ? S’il a été digne de Dieu et de Jésus-Christ de donner un frein à la dureté du cœur, lorsque les temps furent consommés, pourquoi ne serait-il pas plus digne de Dieu et de Jésus-Christ-de secouer enfin l’infirmité de la, chair, lorsque les temps sont devenus plus courts ? S’il est juste de ne pas séparer le mariage, il est également honorable de ne pas le réitérer. Que dirai-je enfin ? Dans le siècle lui-même, on regarde comme une vertueuse discipline, ces deux choses, consacrées, la première sous le nom de concorde, la seconde sous le nom do pudicilé. La dureté du cœur régna jusqu’au Christ ; l’infirmité de la chair n’aura régné que jusqu’au Paraclet. La loi nouvelle supprima le divorce ; c’était assez faire. La prophétie nouvelle supprima le second mariage, et aussi le divorce