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traiterons de chaque espèce de jeunes, de xérophagies et de stations, afin qu’en prouvant par l’autorité de l’ancien et du nouveau Testament quelle est l’utilité des jeûnes, n’importe leur forme et leur nature, nous réfutions ceux qui les accusent comme choses inutiles. De même, prouver également quel rang ils ont toujours tenu dans la religion, ce sera répondre victorieusement à ceux qui crient à la nouveauté. Point de nouveauté là où la chose a toujours subsisté ; point d’inutilité là où la chose est si profitable.

Il est connu de tous que de ces exercices, les uns ayant été prescrits par Dieu, ont. eu force de loi ; et les autres, ayant été offerts à Dieu volontairement par l’homme, ont pris la forme d’un vœu. Le vœu néanmoins, une fois agréé par le Seigneur, fait loi pour l’avenir par i’autorité de celui qui le sanctionne. Approuver un fait, c’est en avoir ordonné l’accomplissement. Ainsi donc l’objection de mes adversaires n’est pas recevable dans cette matière, quand ils disent : Point de milieu ! Ou c’est une voix spirituelle qui a établi ces institutions ; alors elles viennent de faux prophètes : ou bien elles ont leur origine dans la présomption humaine, et alors elles sont hérétiques. En effet, ceux qui censurent des exercices dont l’exemple fut donné par la loi ancienne, et qui en tirent des arguments que les adversaires de l’antiquité pourraient eux-mêmes opposer à celle-ci, devront nécessairement ou répudier l’antiquité tout entière, ou admettre des exercices qui, quel qu’en soit l’instituteur, qu’il soit animé par l’Esprit, ou simple fidèle, se rapportent au même Dieu que ceux de la loi ancienne. Il est certain que chez nous tous, prêtres d’un seul Dieu créateur et de son Christ, l’hérésie et la fausse prophétie se reconnaissent à la différence de la Divinité ; voilà pourquoi je maintiens indifféremment l’une et l’autre proposition, laissant à mes ennemis le choix du terrain sur lequel ils voudront engager la lutte. Il existe un esprit du démon, me dis-tu, ô Psychique. D’accord ! mais comment prescrit-il, en l’honneur de notre Dieu, des exercices qu’