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res. Jules Vallès et surtout son successeur ont travaillé efficacement à la réconciliation des frères ennemis du socialisme, en composant une rédaction où toutes les nuances révolutionnaires sont représentées.

Les guesdistes Jules Guesde, Gabriel Deville, Massard, se trouvent en contact, au Cri du Peuple, avec le possibiliste Demay, avec le blanquiste Goullé. Les anarchistes Élisée Reclus et Kropotkine envoient quelquefois des articles au journal de Mme Séverine. À côté de ces chefs de sectes on trouve des indépendants comme M. Duc-Quercy, le héros malheureux de la triste affaire Ballerich[1], comme M. Basly, M. Camélinat, qui écrivent de temps à autre. Il ne manque au Cri du Peuple pour être le journal de tous les révolutionnaires, que la collaboration d’un homme qui est le meilleur écrivain du parti socialiste, M. Lissagaray.

  1. On pourrait classer M. Massard parmi les indépendants. Il est resté l’ami de M. J. Guesde, mais il n’appartient plus au groupement guesdiste.