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à Paris, il y a quelques mois, et qui paraissait récemment encore.

Pendant ces dernières années, nous avons vu tomber beaucoup de petites feuilles révolutionnaires. Dans ce tas de ruines on distingue surtout des ruines anarchistes. La Révolution sociale de l’agent Serreaux, que la préfecture de police subventionnait, est morte ; morts aussi le Droit social, l’Étendard, le Drapeau noir, la Lutte, journaux anarchistes de Lyon, où s’était introduit un nommé Valadier, agent de la préfecture du Rhône ; mourant s’il n’est pas mort, le Révolté, où le prince Kropotkine publia une grande partie des chapitres de son livre : Paroles d’un révolté ; mort le Forçat de Lille, etc… ; morte la Commune, de Félix Pyat ; mort-née la Revanche, d’Achille Secondigné.

Le Cri du Peuple, qui n’a plus de concurrent depuis que la Bataille a disparu, est un journal très militant et qui a beaucoup fait pour rétablir l’union parmi les révolutionnai-