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LA FRANCE SOCIALISTE
des pompiers du boulevard de la Villette et tenter de révolutionner Paris[1].
Pendant la Commune, les blanquistes, qui s’étaient introduits dans le Comité central et qui comptaient une minorité très active dans l’Assemblée communale, furent les têtes de la résistance[2].
On a vu qu’après la répression de la révolte parisienne, les blanquistes se réfugièrent à Londres, où ils entrèrent au Conseil général de l’Internationale, avec l’arrière-pensée de se rendre les maîtres de l’Association. Karl Marx déjoua leurs projets en faisant transférer à New-York le Conseil général. Après cette déception, les blanquiste formèrant à Londres le groupe de la Commune révolutionnaire. Ils attendirent
- ↑ Au mois d’août, une troupe d’hommes armés attaqua un poste de pompiers à la Villette. C’était Blanqui et ses amis. Ils espéraient soulever le faubourg, puis Paris tout entier. Les armes dont les conjurés étaient pourvus avaient été payées par un des leurs, M. Granger.
- ↑ Dans la Commune, il y avait neuf blanquistes : Raoul Rigault, Théophile Ferré, Tridon, Vaillant, Ranc, Eudes, Protot, Cournet, Ranvier.