bulletin nul, le Comité national fut institué[1]. Ce vote mettait fin à la suprématie de M. Jules
- ↑ Voici le texte de la résolution d’où sortit le Comité national :
« Art. 1er. — Pour servir de lien entre les régions fédérales ouvrières, dont l’ensemble forme le parti ouvrier ou des travailleurs, un Comité national sera formé par les intéressés.
« Son siège provisoire sera à Paris et pourra toujours être changé par les adhérents.
« Art. 2. — Le mandat de ce Comité est fixé comme suit :
« a. Exécution des décisions prises par les Congrès nationaux ;
« b. Communications de tous genres ; correspondance, dans le parti, avec les Fédérations régionales ouvrières ; hors du parti, avec tous les groupes socialistes, nationaux ou étrangers, constitués en vue de l’abolition du salariat ;
« c. Statistique générale du parti.
« Art. 3. — Le Comité rendra compte de son mandat à la tenue de chaque Congrès national.
« Art. 4. — Le Comité est formé à raison de cinq délégués choisis et toujours révocables, par chaque région fédérale ouvrière.
« Un délégué ne pourra représenter qu’une seule Fédération.
« La durée du mandat de chaque délégué est fixée a un an.
« En cas de contestation sur un mandat par une Fédération, les Fédérations seront consultées et décideront.
« Art. 5. — Chaque Fédération régionale ouvrière reste toujours autonome pour ses affaires privées et les moyens d’action locaux.
« Les décisions d’intérêt général sont soumises à chaque Fédération ouvrière.
« Art. 6. — Le Comité ne pourra entraver sous aucune forme les rapports des Fédérations et des groupes entre eux. »