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ture ouvrière par le congrès de 1876 toute signification révolutionnaire[1].

Dire à la fin de 1877, après tant de démonstrations de l’esprit conservateur des ouvriers, que tous les esprits sérieux du prolétariat avaient adopté le collectivisme, c’était dire implicitement que le prolétariat français comprenait peu d’hommes sérieux.

Le second congrès national ouvrier, qui se tint à Lyon à la fin de janvier 1878, montra que la classe ouvrière française n’avait pas encore été entraînée hors de la voie conservatrice par la propagande de M. Jules Guesde et que le socialisme allemand lui était toujours antipathique.

Le congrès de Lyon demanda que la journée de travail fût réduite légalement pour les femmes et les enfants. Le congrès rendit ce

  1. Voir à l’Appendice, sous le titre : les Révolutionnaires et les premiers Congrès, la très curieuse petite brochure qui parut à Londres, en 1876, contre les Congrès ouvriers coopératistes. Le rédacteur anonyme qui rédigea, au nom du groupe blanquiste la Commune révolutionnaire de Londres, ce pamphlet appelle les coopératistes : les syndicaux.