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de la singulière beauté de Maud; enfant, j’ai joué avec elle; elle promettait alors d’être belle.

i8. — Maud aux ascensions aventu- reuses, aux chutes et aux escapades enfan- tines, Maud les délices du village, la joie résonnante du Château, Maud à la jolie moue quand mon père agitait les raisins à sa vue, Maud l’enfant chérie de ma mère, notre enfant gâtée à tous, aux joues pote- lées et rondes, —

[9. — Comment est-elle maintenant ? J'ai de tristes rêves. Peut-être m’apporte- t-elle le malheur ? Non, il y a plus gros gibier sur la bruyère; elle me laissera en repos. Heureusement, car le Démon sait très bien, de l’homme ou de la femme, quel peut être le pire ennemi. Je m’enterrerai dans mes livres et le Diable pourra siffler avec sa bande.