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les intérêts de la capitale doivent être mieux servis par une nouvelle conception, il n’y a pas à se rattacher à une précédente.

Est-ce que les Anglais ont hésité à mettre de côté leur projet d’Exposition, quand le palais de Cristal leur a été proposé ?

Ce n’était l’œuvre ni d’un ingénieur ni d’un architecte, mais d’un jardinier. Il a donné meilleure satisfaction au problème, cela a suffi. En quelques jours il a été apprécié, accepté mis en œuvre.

Est-ce que l’on a hésité encore dans la question des Halles centrales ?

Un premier pavillon en pierre était bâti quand on a reconnu qu’une construction en fer remplirait mieux le but. Aussitôt on a démoli ce pavillon et l’on a édifié les halles actuelles, qui sont devenues un modèle du genre.

Est-ce que pour l’Opéra on n’est pas revenu sur des projets arrêtés, quand l’idée d’un concours s’est présentée ?

Le monument que nous possédons est le résultat de ce concours ; et c’est une œuvre initiale, grandiose, sans rivale dans le monde, qui a ainsi surgi.

Ce qu’il faut donc, avant tout, pour réellement atteindre le but dans de semblables questions, c’est donner satisfaction aux besoins du public.

Or, le Métropolitain souterrain n’atteindra pas ce résultat, qu’il soit fait par les uns ou par les autres. Il laissera les transports dans Paris coûteux, incomplets. Il détruira le commerce, nuira à maintes industries.