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Bateaux-Omnibus


Au véritable Métropolitain, on a parfois opposé les bateaux-mouches, voyant dans ces services, en apparence similaires, un double emploi.

Il n’en est rien.

D’abord le service des bateaux est absolument incomplet.

Il est interrompu :

Par les brouillards ;

Par la sécheresse ;

Par les inondations ;

Par la gelée, etc, etc.

Or, tout ceci comporte une moyenne annuelle d’environ deux mois pendant laquelle toute circulation cesse de ce côté.

De plus, les dimanches, les bateaux ne suffisent pas. Enfin, la navigation s’interrompant presque avec le jour, chaque soirée la circulation ne peut plus avoir lieu. C’est le désert qui est ainsi fait le soir sur nos quais.

Un tel ordre de choses ne peut être comparé au véritable Métropolitain, à sa permanence, à l’ampleur de ses services, qui commenceront le matin à la première heure pour ne finir qu’après minuit.

Il convient d’ajouter que les bateaux mouches trouveront un avantage tout spécial avec l’état de choses que fera naître le véritable Métropolitain.

Aujourd’hui, sans correspondance avec les omnibus, leur trafic laisse à désirer ; quand les correspondances seront supprimées, ils rentreront dans le droit commun et par conséquent auront les