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Mais ce n’est pas tout.

Dans la cession qu’on propose de faire à la société Eiffel, on fait apparaître comme un service rendu la réduction de prix accordée matin et soir aux ouvriers, réduction que nous avons il y a un instant signalée et sur laquelle il convient de revenir.

L’intention est évidemment bonne, mais le fait, lui, n’est pas bon, parce qu’il est insuffisant.

On oublie trop qu’à Paris existe une masse d’employés, de travailleurs de toute nature, dont le budget est plus que réduit ; qu’il y a de plus quantité de femmes d’ouvriers, d’ouvrières, et que justement ce n’est pas à certaines heures que circule tout ce monde mais bien toute la journée.

Pourquoi ne pas songer à toute cette masse si intéressante ? Pourquoi ne pas comprendre que c’est elle, surtout, qui prendra la plus large part dans le trafic de la voie projetée ?

Il y a là évidemment une lacune.

Le moyen de la combler, c’est de prendre bon marché tout le jour, à n’importe quelle heure, et c’est ce que fera le véritable Métropolitain.

En ces conditions, tout le monde sera satisfait et on aura fait disparaître cette classification :

De bas prix pour les uns ;

De cherté relative pour les autres ;

Laquelle, est en désaccord avec notre siècle, avec nos sentiments.