l’État, aussi par les grandes Compagnies. On comprend par suite, qu’aujourd’hui, il n’est pas possible de faire autre chose qu’une estimation maxima, de façon à voir si, même avec la dépense la plus élevée, le rendement sera suffisant.
Page 21, nous avons estimé ce rendement être de 8,25 0/0. Il convient d’examiner comment il peut s’établir.
Les dernières statistiques, faites sur le mouvement des voyageurs dans Paris, permettent d’estimer :
À 207,000,000, les voyageurs transportés par la Compagnie des Omnibus, ci | 207.000.000 |
À 53,000,000, ceux véhiculés par les Compagnies de Tramways Nord et Sud, ci | 53.000.000 |
À 20,000,000, le contingent des bateaux-omnibus, ci | 20.000.000 |
À 20,000,000 les voyages opérés sur les voies ferrées, ci | 20.000.000 |
Enfin, à 100,000,000, les voyageurs, qui n’ont pu prendre place dans les voitures publiques, ci | 100.000.000 |
Ensemble | 400.000.000 |
de voyageurs, formant l’effectif admis de la circulation parisienne.
Mais cette base de calcul est-elle applicable aux errements nouveaux, que nous voulons organiser ?
Non ! Car le prix de dix centimes, que nous fixons par voyage, la multiplicité des lignes et des places mises à la disposition du public, feront que la circulation s’accroîtra dans une proportion considérable.