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monde entier, ayant pour longueur le développement des quais, qu’il s’agit de créer au centre même de la ville, apportant là une vie, une activité sans précédents.

Les autres objections, que nous avons à traiter, sont d’un ordre plus secondaire. Nous y répondrons succinctement.

L’une d’elles est relative aux courbes formées par la Seine. En étudiant à fond la question, on se rend compte que le plus petit rayon sera de 435 mètres. Dans un précédent projet, adopté par l’Administration, on avait admis un rayon minimum de 200 mètres. Donc point d’inconvénients.

Une autre objection est relative à l’établissement des piles dans le lit du fleuve.

Disons d’abord, que le plafond de la Seine est des plus favorables à ce genre de travail. Ainsi, tandis qu’à Kehl, sur le Rhin, il a fallu fonder les piles à 20 mètres de profondeur au-dessous de l’étiage, le pont au Change n’a exigé, lui, que 4 mètres.

L’écartement des piles a été indiqué, dans l’exposé précédent, être de 100 mètres environ. Cette dimension est nécessairement variable, car l’espacement irrégulier des ponts force à prendre aussi des écartements différents.

Ce qu’il importe seulement de noter, c’est qu’une envergure de 75 à 100 mètres n’a rien d’extraordinaire aujourd’hui pour de semblables travaux. Le pont de Kuilenburg, sur le Lek, possède une arche de 150 mètres d’ouverture. Sans aller jusqu’à l’amplitude présentée par le pont de Forth, qui est de 521 mètres, disons que bien d’autres travaux présentent des dimensions analogues.