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Cette ouverture ne serait plus comme à Venise de quelques mètres. Elle aurait une envergure d’au moins cinquante mètres de largeur sur six de hauteur. Par suite de cette ampleur, tout le péristyle de la Chambre des Députés serait dégagé.

La vue, pour MM. les Députés, ne serait donc pas obstruée et de ce chef nulle objection ne peut surgir.

Quant aux parties élevées du Palais, la place de la Concorde serait, c’est vrai, cachée pour elles. Mais elles ne comportent pas de jours, simplement des pierres, il n’y a donc pas à s’attacher à cette circonstance.

La façade de la gare du côté du Corps législatif étant identique à celle de la Concorde, l’harmonie voulue, entre cette façade et celle de la gare la regardant, serait conservée.

L’ensemble resterait donc complet, soit du côté de la Concorde, soit du côté du Palais législatif.

De plus, comme l’indique la planche 1re, il y aurait assez d’espace entre les deux monuments pour que ni l’un ni l’autre ne soient écrasés.

Il convient de faire remarquer que, la gare de la Concorde étant une gare principale, MM. les Députés, ainsi que le personnel administratif de la Chambre trouveraient, dans la présence de cette gare, d’extrêmes facilités de circulation, soit pour Paris, soit pour les environs, soit pour la province.

En résumé, au lieu des lignes un peu abaissées du Palais législatif, qui limitent au sud la place de la Concorde, nous aurions dans ce cas un bâtiment