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ce modèle exquis de l’art du moyen âge. Il n’aurait pas fallu construire les ponts et les quais ; les anciens bacs ayant l’avantage de ne pas rompre les lignes du fleuve et de lui laisser sa primitive beauté.

En un mot, il faudrait faire céder les nécessités de la vie au seul besoin de la contemplation.

Ceci ne peut être, du moins en proportion aussi exclusive. D’autant mieux qu’il est facile de combiner les choses de telle façon que satisfaction soit donnée aux exigences de luxe, de grandeur, d’une ville comme Paris, mais aussi aux besoins de sa population.

La deuxième objection, et la plus importante de toutes, est relative à la traversée de la place de la Concorde.

Là, il ne faut pas se le dissimuler, gît la plus grande difficulté du projet.

La place de la Concorde est assurément la plus belle du monde ; il faut donc absolument, que rien ne vienne altérer sa splendeur. Il faut, de plus, que l’œil, en rencontrant l’horizon, ne puisse s’arrêter que sur des constructions en rapport avec la Madeleine et les bâtiments l’encadrant. Il faut, enfin, que MM. les Membres de la Chambre des Députés conservent la vue qui se déroule actuellement devant leur Palais.

Deux moyens se présentent de résoudre la question.

Le premier consiste à passer au niveau du pont de la place de la Concorde, lequel deviendrait une station principale, et à dériver la circulation générale par deux autres ponts en contre bas, jetés à