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enfin toutes barrières tombées devant son activité.

Est-ce que ce n’est pas là encore ce que veut le progrès en semblable matière ?

Tout ceci étant expliqué, il devient facile de comprendre les immenses facilités qui seront données au public, au moyen du vaste ensemble de circulation que je viens de décrire.

1o Il se croiserait, comme je l’ai expliqué, avec les lignes transversales déjà établies : boulevards intérieurs, boulevards extérieurs ;

2o Il rejoindrait toutes les gares de ceinture ;

3o En un mot, il couvrirait tout Paris, n’y laissant pas un coin qui ne soit accessible.

Ce ne serait plus alors 260 millions de voyageurs, qui seraient transportés, mais un nombre beaucoup plus considérable. Et en effet, dès qu’on ne prendra que 10 centimes par parcours isolé, et qu’on trouvera rapidement et aisément de la place, les plus petits trajets se feront en voiture.

Là est la solution vraie du problème de la circulation dans Paris ; la seule qui puisse donner satisfaction à la population, celle à laquelle on reviendra forcément plus tard, si ce projet n’est pas accepté présentement.

À l’appui de cette affirmation, qu’il me soit permis de citer un fait personnel.

Il y a 33 ans (en 1858), j’avais proposé à la ville l’emploi de l’air comprimé pour distribuer dans tout Paris la force motrice, le froid, à domicile.

Je fus repoussé par l’administration, qui ne vit pas là, alors, un progrès utile.

Aujourd’hui ce progrès est accompli. Mais c’est à un étranger, M. Popp, que l’administration a ac-