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Pour faire la perception et simplifier le service, ce qui serait nécessaire avec l’immense circulation qui naîtrait de ce système de transport, on paierait en montant.

Il suffirait pour cela, que le public sût qu’on ne rendra pas de monnaie.

À première vue, ce système pourra paraître un peu draconien. Si l’on considère les précédents, on verra, au contraire, qu’il n’y aura là nulle difficulté.

Le public s’est vite habitué à l’affranchissement des lettres.

Aux expositions, il sait ainsi payer.

Disons enfin, qu’en fait, il aura beaucoup moins de peine à se précautionner de monnaie, qu’à aller, ainsi qu’il y est astreint maintenant, piétiner dans la boue pour chercher un carton de correspondance.

À New-York on opère encore plus simplement.

Un tronc en cristal est placé dans l’omnibus. Le voyageur paie en montant. C’est le public qui lui-même surveille le paiement. Et il le fait régulièrement, car chacun sait, là-bas, que faciliter un service public, c’est obtenir de plus grands avantages pour tous.

Il en sera de même ici. On comprendra vite que, grâce à cette uniformité de taxe apportée par le véritable Métropolitain, de nombreux avantages surgiront pour les voyageurs.

Et en effet, plus de guichets, plus de billets à aller chercher, plus de temps perdu. Chacun portera en sa poche son ticket sous la forme d’une pièce de 2 sous jetée en passant. Et voilà la population de Paris, si pressée, si enfiévrée, qui trouvera