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nécessairement à chaque pont, chacun d’eux devant naturellement se trouver dans l’axe d’une arche de la voie nouvelle, mais sans être touché par elle.

Cette combinaison aurait l’avantage de n’obstruer, ni la circulation des rues, ni celle des ponts, ni celle de la navigation. Le cours de l’eau ne serait pas non plus contrarié ; car les piliers supportant l’ouvrage, prendraient moins de place dans le lit de la rivière, que les piles et retombées de voûtes des ponts existants. (Voir la planche 1re).

Aucune maison ne serait obscurcie ou gênée, le fleuve étant assez large, pour que les édifices, bordant ses quais, soient très éloignés de la voie projetée.

Quant à la physionomie générale de Paris, elle ne serait pas altérée. L’art de l’ingénieur est assez avancé aujourd’hui pour savoir harmoniser un semblable travail avec la vaste trouée formée par la Seine. Sa construction serait donc en rapport avec les exigences de grandeur comportées par la capitale.

Enfin, nulle question d’expropriation ne surgirait pour l’intérieur de la ville.

Nous avons dit que quatre voies seraient établies sur la superstructure du viaduc ainsi formé.

Sur ces quatres voies : deux seraient réservées à la grande circulation, deux aux besoins urbains.

En ce qui concerne la grande circulation, le viaduc, sortant à chaque extrémité de Paris, se relierait aux six grands réseaux existants.

Les lignes de l’Ouest (rive gauche et rive droite), celles d’Orléans, de Lyon, y viendraient naturellement.