Ces services ne sont pas, je le sais, aussi complets qu’on pourrait le désirer.
Ce résultat négatif tient, moins à la nature des véhicules employés, qu’au mode d’action établi maintenant, lequel n’est autre que le développement naturel des errements acceptés lors de la création, et plus tardivement de la réfection de ce genre de circulation.
En effet, quand on a établi les premières lignes d’omnibus, on s’est évertué à chercher les voies populeuses, on a été conduit à allonger les parcours.
Ceci était alors rationnel, puisqu’il s’agissait de recueillir le plus de voyageurs possible, de rendre par suite l’entreprise meilleure.
Mais la conséquence de ce premier état de choses a été fâcheuse. Elle a habitué le public à perdre un temps précieux, et d’autant plus considérable que plus tard, en augmentant la capacité des voitures, on a espacé les départs, ce qui a nui considérablement à la rapidité de la circulation.
Cette perte de temps est beaucoup plus importante qu’elle n’apparaît tout d’abord. Il est bon de l’analyser.
En comptant :
1o Avec les détours | 3 minutes. |
2o La vitesse réduite | 5 — |
3o Le temps des correspondances | 5 — |
4o L’espacement des départs | 6 — |
5o Le contrôle des bureaux | 3 — |
Temps moyen, que l’on peut appliquer | |
à chacune de ces causes d’arrêts. | —— |
On trouve que : | 22 minutes |
sont ainsi inutilement employées par voyage.