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Ce ne sera pas non plus avec les projets aériens présentés par divers ingénieurs, que le problème sera mieux résolu.

Quelques-uns de ces projets, et les plus préconisés, ont surtout en vue une ou deux trajectoires entre les grands quartiers.

Or ceci n’est pas résoudre la question.

Il faut, pour la trancher, rappelons nous le, non seulement toucher les nœuds de grande circulation ; mais en même temps atteindre tous les quartiers, même les plus excentriques, qui doivent être, eux aussi, compris dans les facilités de circulation données au public.

D’autres projets établissent leurs tracés dans l’axe même de nos rues.

Mais la nécessité de rencontrer des voies suffisamment larges pour permettre l’établissement de lignes vraiment utiles restera un obstacle. En tous cas, ces lignes gêneront toujours par leurs assises, leurs pieds droits, la circulation urbaine.

Celle-là, il faut, avant tout, la satisfaire. Si pour cela nous voulons désencombrer nos rues, ne commençons pas par les obstruer.



Puisque nous voulons imiter, au moins par l’appellation, nos voisins les Anglais, faisons comme eux, respectons d’abord ce qui existe.

Or, il ne faut pas l’oublier, les omnibus et les tramways rendent de très grands services. Le méconnaître serait être injuste.