— J’ignorais. Cependant permets-moi de te dire que je ne comprends pas bien le rapprochement entre le patriotisme d’Untel et les éponges.
— Écoute un instant. J’ai dit : si Untel eût vécu en 37. Comme nous sommes en 1911, son civisme ne peut se manifester de la même manière.
— C’est juste.
— Donc, autre époque, autres mœurs.
— Oui, mais les éponges ?
— Tu vas voir. Avec sa machine carbofrigorique, Untel a fait une fortune colossale, gigantesque. Grâce aux éponges rajeunies, il peut aujourd’hui dépenser des sommes folles à l’achat d’une foule de choses, et il en profite.
— Le veinard !
— Il encourage, en faisant circuler son argent, les industries nationales et fait vivre ainsi des milliers de commis, de fabricants, de marchands, d’agents, et que sais-je ?
— C’est très noble.