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serrées. Pourtant, au bout de quelques instants, il ouvrit la bouche de façon spasmodique, il haleta. Il a émis un son bas, étouffé, rauque.

C’était son dernier souffle. Le terrible râle de la mort.

La chambre était calme.

J’ai vu les gens se croiser. Des femmes s’agenouillèrent et commencèrent à marmonner des prières.

Un éclair horrible me traversa.

Quoi ! Il est mort, alors ?

Sa tête tomba sans vie sur ma poitrine.

Je poussai un cri strident. J’appelai à l’aide.

Un médecin arriva enfin.

« On ne peut plus l’aider », dit le médecin, « il est mort. »

« Quoi ! Mon Teleny est mort ? »

Je regardai les gens autour de moi. Atterrés, ils semblaient s’éloigner de moi. La pièce s’est mise à tourner sur elle-même. Je n’en sus pas plus. Je m’évanouis.

Je ne retrouvais mes esprits qu’au bout de quelques semaines. Une certaine lassitude s’était emparée de moi, et la

La Terre semblait être un désert j’étais tenu de le traverser[ws 1].

  1. Note de Wikisource. Cf. Charles Lamb, Selections from His Essays, Letters and Verses, éd. Doubleday, Page & co, p. 155, The old familiar faces. Internet Archive.