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dans la maison ; et puis je me suis dit, une fois qu’elle en aura eu une, que va-t-elle en faire ?

Je n’eus pas à m’étonner longtemps, car la cantinière[trad 1] fit à son amie ce qu’elle lui avait fait. Deux autres prostituées vinrent alors s’agenouiller devant les fesses qui leur étaient ainsi ouvertes, mirent leur langue dans les petits trous noirs des anus et commencèrent à les lécher, au grand plaisir des prostituées actives et passives, et de tous les spectateurs.

En outre, les femmes agenouillées, enfonçant leurs index entre les jambes des femmes debout et sur l’extrémité inférieure des lèvres, ont commencèrent à frotter vigoureusement.

La fille phtisique, ainsi masturbée, embrassée, frottée et léchée, commença à se tordre furieusement, à haleter, à sangloter et à crier de joie, de plaisir et presque de douleur, jusqu’à ce qu’elle s’évanouisse à moitié.

« Aïe, là, là, assez, aïe, c’est fait[trad 1] », suivi de cris, de hurlements, de monosyllabes, d’expressions de plaisir intense et d’insoutenable jouissance.

« Maintenant c’est mon tour », dit la cantinière[trad 1], et s’étendant sur le sopha bas, elle ouvrit largement ses jambes de façon à ce que ses deux épaisses lèvres

  1. a, b et c Note de Wikisource. En français dans le texte.