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s’embrasser et se caresser. Puis, cuisses contre cuisses et seins contre seins, elles restèrent un moment dans cette position ; après quoi, elles écartèrent les poils touffus qui couvraient le bas de ce qu’on appelle le mont de Vénus, et, ouvrant leurs épaisses lèvres brunes et bombées, elles mirent leurs clitoris en contact l’un avec l’autre, et ceux-ci, en se touchant, remuèrent avec délice ; puis, s’étreignant de leurs bras, les bouches toutes proches, respirant l’haleine fétide de l’autre, se suçant alternativement la langue l'une de l’autre, elles se mirent à se frotter puissamment l’une contre l’autre. Elles se tordirent, se tortillèrent et se secouèrent, se mettant dans toutes sortes de contorsions pendant un certain temps, maintenant elles étaient à peine capables de se tenir debout à cause de l’intensité de la jouissance qu’elles éprouvaient.

Enfin, la fille phtisique, serrant de ses mains le derrière de l’autre, et ouvrant ainsi les énormes fesses charnues, s’écria :

« Une feuille de rose[trad 1]. »

Bien sûr, je me suis demandé ce qu’elle voulait dire, et où elle pourrait trouver une feuille de rose, car il n’y avait pas une seule fleur

  1. Note de Wikisource. En français dans le texte.