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tout à fait celle du Liban, elle était certainement celle du musc, du patchouli, du poisson pourri et de la transpiration ; mais au fur et à mesure que mon nez se rapprochait de la toison, l’odeur du poisson pourri prédominait.

Elle resta une minute devant moi, puis, s’approchant d’un pas ou deux, posa un pied sur le sopha et, ouvrant les jambes, elle prit ma tête entre ses mains grasses et moites.

« Viens mon chéri, fais minette à ton petit chat[trad 1]. »

Pendant qu’elle disait cela, j’ai vu la masse noire de ses poils se séparer ; deux énormes lèvres sombres sont d’abord apparues, puis se sont ouvertes, et à l’intérieur de ces lèvres saillantes, qui avaient la couleur et l’aspect de la viande de boucherie rassise, j’ai vu quelque chose qui ressemblait à l’extrémité d’un pénis de chien en érection, dardé vers mes lèvres.

Tous mes camarades de classe éclatèrent de rire. Je n’ai pas vraiment compris, car je n’avais pas la moindre idée de ce qu’était une minette[trad 1], ni de ce que la vieille putain attendait de moi ; je ne voyais pas non plus qu’une chose aussi répugnante puisse être transformée en plaisanterie.

— Bien, Et comment s’est terminée cette joyeuse soirée ?

  1. a et b Note de Wikisource. En français dans le texte.