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Ayant vu que ses charmes et toutes ses petites attentions n’avaient aucun effet sur moi, elle essaya d’éveiller mes sens endormis par des moyens plus désespérés.

Comme je l’ai déjà dit, j’étais assis sur le sopha bas ; elle se plaça alors devant moi et remonta sa robe jusqu’à la taille, montrant ainsi tous ses attraits jusqu’alors cachés. C’était la première fois que je voyais une femme nue, et celle-ci était vraiment détestable. Et pourtant, maintenant que j’y pense, sa beauté pourrait être comparée à celle de la Sulamite, car son cou était comme la tour de David, son nombril ressemblait à une timbale ronde, son ventre à un énorme tas de blé pourri. Sa toison, qui partait de la taille et descendait jusqu’aux genoux, n’était pas exactement comme un troupeau de chèvres, comme la chevelure de la fiancée de Salomon, mais, en quantité, elle était certainement comme celle d’une bonne peau de mouton noir.

Ses jambes, semblables à celles décrites dans le chant biblique, étaient deux colonnes massives, droites de haut en bas, sans aucun signe de mollet ou de cheville. Tout son corps, en fait, n’était qu’une masse volumineuse de graisse tremblotante. Si son odeur n’était pas