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et elle s’est rapidement liée d’amitié avec elles, car de fait, elle était la favorite. Moi, au contraire, je me tenais à l’écart de tout le monde, persuadé que ma mésaventure était non seulement connue, mais qu’elle était devenue un sujet de conversation général.

Un après-midi, quelques jours plus tard, j’étais dans le vaste jardin de la pension[trad 1], caché derrière quelques arbustes d’ilex, ruminant ma malchance, quand tout à coup j’aperçus Rita, elle s’appelait Marguerite, qui marchait dans une allée voisine, en compagnie de plusieurs autres filles.

Je l’avais à peine aperçue qu’elle disait à ses amis de continuer, tandis qu’elle commençait à être à la traîne.

Elle s’arrêta, tourna le dos à ses compagnes, releva sa robe bien au-dessus du genou et montra une très jolie jambe, quoique plutôt mince, gaînée dans un bas de soie noir très ajusté. Le lacet qui attachait le bas à ses sous-vêtements s’était détaché et elle commença à la nouer.

En me baissant, j’aurais pu tranquillement jeter un coup d’œil entre ses jambes et voir ce que la fente de son

  1. Note de Wikisource. En français dans le texte.