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doux nom ! À l’entendre, mon cœur battait plus vite. Mon sang semblait s’être réchauffé et épaissi. Je me levai lentement. Je traînai à m’habiller. Je me regardai dans le miroir, et j’y vis Teleny au lieu de moi, et derrière lui nos ombres mêlées, telles que je les avais vues sur le trottoir la veille au soir.

Bientôt le domestique frappa à la porte, ce qui me ramena à la conscience de moi-même. Je me vis dans la glace, et me trouvais hideux, et pour la première fois de ma vie, j’aurai voulu être beau… oui, d’une beauté envoûtante.

Le domestique qui avait frappé à la porte m’informa que ma mère était dans la salle du petit déjeuner et qu’elle avait envoyé voir si j’étais souffrant. Le nom de ma mère me rappela mon rêve et, pour la première fois, je préférais presque ne pas la rencontrer.

— Pourtant, vous étiez alors en bons termes avec votre mère, n’est-ce pas ?

— Certainement. Quels que soient ses défauts, personne n’aurait pu être plus affectueux ; et bien qu’on la dise un peu frivole