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CHAPITRE II

Toute la nuit, je fus excité et fébrile, je me retournais sur mon lit, incapable de trouver le repos, et quand enfin je m’endormis, ce fut pour être hanté par les rêves les plus lascifs et les plus érotiques.

Une fois, par exemple, il me sembla que Teleny n’était pas un homme, mais une femme ; de plus, c’était ma propre sœur.

— Mais vous n’avez jamais eu de sœur, n’est-ce pas ?

— Non, bien sûr que non. Un jour, je vous dirai pourquoi je suis fils unique. Dans cette hallucination, j’aimais ma sœur, comme Amon le fils de David, et j’étais si vexé que j’en tombais malade, car je pensais qu’il était non seulement difficile, mais odieux, de lui faire quelque chose. Je m’efforçais