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me précipitais dans la maison, et je trouvais la cuisinière pâle et tremblante dans le vestibule.

« Où est Catherine ? »

« Dans sa chambre, je crois. »

« Alors, qui a crié ? »

« Mais je ne sais pas. Peut-être que c’est elle. »

« Et pourquoi n’allez-vous pas l’aider ? »

« La porte est fermée à clé », dit-elle, l’air effaré.

Je me précipitai sur la porte. Je la secouai de toutes mes forces.

« Catherine, ouvre ! Qu’est-ce qu’il y a ? »

Au son de ma voix, la pauvre fille est revint à la vie.

D’une nouvelle secousse, j’ai fait sauter la serrure. La porte s’ouvrit.

J’eus juste le temps d’apercevoir la fille dans sa chemise tachée de sang.

Ses cheveux lâchés étaient ébouriffés. Ses yeux brillaient d’un feu sauvage. Son visage était déformé par la douleur, la honte et la folie. Elle ressemblait à Cassandre après avoir été violée par les soldats d’Ajax.