Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. I.djvu/166

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
158

était déjà sur elle.

Elle poussa le plus faible des cris, mais il l’avait déjà enserrée dans ses bras.

« Laisse-moi ! Laisse-moi ! ou j’appelle à l’aide. »

« Appelle autant que tu veux, ma chérie ; mais personne ne pourra ni ne voudra venir à ton aide avant que je ne t’aie eue, car je jure par la Vierge Marie que je ne quitterai pas cette pièce avant d’avoir joui de toi. Si ce bougre[trad 1] peut se servir de toi pour son plaisir, je le ferai aussi. S’il ne le peut pas, eh bien, après tout, il vaut mieux être la femme d’un pauvre que la putain d’un riche ; et tu sais si j’ai voulu t’épouser ou non. »

En disant ces mots, la tenant d’une main comme dans un étau, le dos contre lui, il essaya avec l’autre de lui tourner la tête pour atteindre ses lèvres ; mais, voyant qu’il n’y parvenait pas, il la plaqua sur le lit. La tenant par la nuque, il passa son autre main entre ses jambes et lui saisit la l’entrejambe dans sa paume musclée.

S’étant préparé à l’avance, il se glissa entre les jambes écartées et commença à presser son

  1. Note de Wikisource. En français dans le texte.