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La lune était maintenant dans son plein et inondait la pièce de sa douce lumière, tombant sur ses bras nus, sur ses épaules arrondies et ses petits seins saillants, répandant sur eux toutes sortes de teintes opalines, leur donnant le lustre délicat du satin et l’éclat de l’ambre, tandis que la chemise de linon tombait en plis sur ses parties intimes avec la douceur de la flanelle.

Il resta là, immobile, presque effrayé, les yeux fixés sur elle, retenant son souffle épais et fiévreux, jubilant d’elle avec cette impatience fixe du chat observant la souris, ou du chasseur le gibier. Toutes les forces de son corps semblaient concentrées dans l’organe de la vision.

Enfin, elle termina ses prières, se signa et se leva. Elle leva le pied droit pour s’installer dans son lit assez haut, montrant au cocher ses jambes fines mais bien formées, ses fesses petites mais arrondies et, lorsqu’elle se pencha en avant, la partie inférieure des deux lèvres s’entrouvrit, car un genou était déjà posé sur le lit.

Le cocher n’eut cependant pas le temps de s’en apercevoir car, d’un bond félin, il