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Elle me traita de sale bête, de porc, et d’autres épithètes aussi plaisants. Elle commença par se tortiller, se trémousser et essayer de s’éloigner de moi, mais elle ne fit qu’accroître le plaisir que je lui procurais.

Enfin, elle coinça ma tête entre ses cuisses et pressa ma nuque de ses deux mains, de sorte que même si j’avais voulu retirer ma langue de ses lèvres brûlantes, je n’aurais pu le faire qu’au prix d’un effort.

Mais je restais là, à darder, lécher, gratter le petit clitoris, jusqu’à ce qu’il crie grâce et que ses larmes la convainquent que c’était un plaisir à ne pas dédaigner, car j’ai découvert que c’est le seul argument qui puisse convaincre une femme.

Quand toutes les parties internes furent bien lubrifiées par ma langue et humectées par les débordements apaisants d’un plaisir insupportable, quand elle eut goûté à cette joie extatique qu’une vierge peut donner à une autre sans lui infliger la moindre douleur ni briser le sceau de son innocence, alors la vue de son ravissement fit chanter mon propre coq à tue-tête. Je le fis donc sortir de son cachot obscur pour le conduire dans l’antre des ténèbres.