Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. I.djvu/131

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
123

Elle le frotta et manipula. Elle le fit même rouler entre ses deux mains douces. Il resta comme un morceau de pâte. Elle soupira aussi piteusement que la maîtresse d’Ovide avait dû le faire en pareille occasion. Elle fit comme cette femme quelques centaines d’années auparavant. Elle se pencha, saisit le bout de ce morceau de chair inerte entre ses lèvres, des lèvres pulpeuses qui ressemblaient à un minuscule abricot, si rondes, si pleines de sève et si pulpeuses. Bientôt, il fut tout entier dans sa bouche. Elle le suça avec autant de plaisir qu’un bébé affamé prenant le sein de sa nourrice. Au fur et à mesure qu’il entrait et sortait, elle chatouillait le prépuce avec sa langue experte, touchait les petites lèvres[ws 1] de son palais.

Le phallus, bien qu’un peu plus dur, restait toujours mou et sans force.

Vous savez que nos ancêtres ignorants croyaient en la pratique appelée « nouer les aiguillettes[trad 1] », c’est-à-dire rendre le mâle incapable d’accomplir l’agréable travail auquel la nature l’a destiné. Nous, la génération éclairée, nous sommes débarrassés de ces superstitions grossières, et pourtant nos ancêtres ignorants avaient parfois raison.

— Quoi ! vous ne voulez pas dire que vous

  1. Note de Wikisource. En français dans le texte.
  1. Note de Wikisource. Dans ce contexte ainsi qu’à d’autres endroits dans le texte "tiny lips" désigne le méat urinaire de l’homme.