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encore et encore qu’il ne se souciait d’aucune femme, pour l’assurer qu’il lui serait éternellement fidèle pour son sacrifice ; mais la pitié n’est pas l’amour, ni l’affection l’ardeur du désir.

La nature était plus que satisfaite ; sa beauté avait perdu tout son attrait ; ils s’embrassèrent encore et encore ; il passa langoureusement ses mains sur tout son corps, de la nuque jusqu’au renfoncement profond entre ces collines rondes, qui semblaient couvertes de neige fraîche, lui procurant ainsi une sensation des plus délicieuses ; il caressa ses seins, suça et mordit les petits tétons saillants, tandis que ses doigts s’enfonçaient loin dans la chair chaude cachée sous cette masse de poils noir de jais. Elle rayonnait, elle respirait, elle frissonnait de plaisir, mais Teleny, bien qu’exécutant son travail avec maestria, restait froid à ses côtés.

« Non, je vois que tu ne m’aimes pas, car il n’est pas possible que toi, un jeune homme… »

Elle ne termina pas. Teleny sentit l’aiguillon de ses reproches, mais restait passif, car son phallus ne se raidissait pas sous les sarcasmes.

Elle prit l’objet sans vie dans ses doigts délicats.