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Après quelques secondes de ce petit jeu, il commença à respirer fortement, à haleter. Le liquide laiteux qui s’était accumulé pendant des jours se précipitait maintenant en jets épais, remontant jusqu’à l’utérus de la jeune femme. Elle, ainsi inondée, manifestait sa jouissance hystérique par ses cris, ses larmes, ses soupirs. Enfin, toute force l’abandonna, bras et jambes se raidirent, elle tomba sans vie sur le sopha, tandis qu’il restait étendu sur elle au risque de donner au comte, son mari, un héritier de sang gitan.

Il reprit rapidement ses forces et se leva. Elle reprit alors ses esprits, mais seulement pour fondre en larmes.

Une coupe de champagne les ramena cependant tous deux à une vision moins sombre de la vie. Quelques sandwichs à la perdrix, quelques boulettes de homard, une salade de caviar, quelques verres de champagne supplémentaires, ainsi que de nombreux marrons glacés[trad 1] et un punch à base de marasquin, de jus d’ananas et de whisky, bu dans le même gobelet, eurent bientôt fini par dissiper leur morosité.

« Pourquoi ne pas nous mettre à l’aise, ma chérie ? » dit-il. « Je vais te donner

  1. Note de Wikisource. En français dans le texte.